Le clou de la semaine aura été l'épisode du mystérieux sondage des élections municipales de Saumur et son dénouement au Conseil Municipal. Nous nous sommes aussi questionnés sur le traitement de l'information sur l'agression au lycée Saint Louis. L'ambiance, aussi, n'est pas sereine au sein de l'interprofession des vins de Loire. Nous nous sommes aussi inquiétés de l'avenir du magasin culturel Leclerc du Centre Ville.
Qui se cachait derrière le sondage municipal... Un peu comme un feuilleton qui alimente les conversations de comptoirs avant que la réponse ne tombe au moment de l'ouverture du théâtral conseil municipal : "C'est moi et je me le suis payé avec mes propres deniers" explique le maire Michel Apchin !... Bah encore heureux que cela ne soit pas avec l'argent du contribuable ! C'est vrai qu'il est préférable de préciser. Les affaires de l'Elysée et des sondages de Nicolas Sarkhozy ne sont pas très vieilles...
Un sondage de ce type coûte environ 15 000 euros. Michel Apchin est libre de dépenser son argent là où il veut, même s'il s'agit d'émoluments liés à ses fonctions municipales, contrairement à ce que certains commentateurs du kiosque expriment. Aucune loi ne l'interdit. François Mitterrand allait bien consulter Madame Soleil et l'astrologue Elisabeth Tessier. Michel Apchin, lui, s'adresse à Louis Harris pour connaitre l'opinion des Saumurois. C'est peut-être moins cher qu'une campagne pour une veste en mars prochain... Après tout, il a bien le droit de vérifier avant de se présenter. A moins que ce sondage ne soit pas pour mesurer sa popularité mais pour connaître les attentes de son électorat. Pour mieux les servir ou les brosser dans le sens du poil ?...
"L'institution" Saint Louis
Cette semaine aussi, il y a eu l'information révélée par Luc Souriau dans le Courrier de l'Ouest suite à l'agression d'un jeune par un professeur en décembre dernier. Ma première réaction cynique a été de me dire : tiens ça change, d'habitude, c'est dans l'autre sens... (Ne soyez pas choqué, je suis certain que beaucoup d'entre vous ont pensé la même chose). J'ai bien évidemment tout de suite retrouvré mes esprits et mon politiquement correct et ai eu de la compassion pour le jeune adolescent. J'ai alors repris mon journal et me suis alors demandé pourquoi le nom Saint Louis n'était ni dans le titre, ni dans l'appel à la une. J'ai failli passer à côté de l'info ! Au lieu de "un collégien agressé par son prof" Cela aurait été vendeur comme accroche "Saint Louis : un prof frappe un élève de 13 ans". Alors pourquoi ? La question s'est forcément posée à la rédaction du Courrier. Etait-ce une question de respect pour l'établissement ? Celui ci n'a-t-il aucune part de responsabilité dans l'encadrement de ses professeurs ? Ceux-ci ne dépendent-ils que de l'académie de Nantes et du Rectorat ? Peut-être.
Cela barde chez les vins de Loire
Depuis près de 30 ans, tous les ans, début février, les pros des vins de Loire se donnent rendez-vous au Parc Expo d'Angers... Une habitude, une routine... Les visiteurs s'usent et les exposants aussi. Il y a bien les salons bio, la Dive à Brézé, ou encore Renaissance au Grenier Saint Jean qui créent l'événement parallèle, façon haute couture et "fashion week". Le Parc Expo d'Angers, l'organisateur du salon lui a perdu de 50 à 80 exposants en 2013 et même si certains étaient contents de leurs contacts commerciaux, d'autres faisaient grise mine et ne devraient pas se réinvestir l'année prochaine. D'autant que le président d'Interloire, Jean Martin Dutour, n'a pas montré l'exemple. Pour la première année, son domaine "Baudry Dutour" n'exposait pas. Il n'était pas absent pour autant... Des hélicoptères sont venus à plusieurs reprises chercher des clients au salon, pour les emmener au Château de la Grille où il tenait réception... Des vignerons nantais ont lancé une pétition durant le salon qu'ils ont adressé au bureau exécutif d'Interloire. Ah la nature humaine...
Le Leclerc culturel du centre ville en danger ?
Cette semaine, nous avons appris que des salariés du Leclerc Culturel du centre ville avaient reçu des convocations à des entretiens préalables de licenciements. La raison évoquée serait la fermeture du magasin du centre ville. Pour en savoir plus et vérifier, nous avons appelé le magasin de la rue d'Orléans où on nous a orienté vers la galerie Saumur le Centre. Après nous être présentés, la directrice nous a pris au téléphone et nous avons exposé notre demande. La réponse a été simple : "Nous ne communiquons pas avec la presse"... Dont acte...
Michel Choupauvert
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Article du 09 février 2013 I Catégorie : Vie de la cité