Le grand Ouest a décidé d’ajouter l’agriculture à la Révolution Industrielle promise par l’économiste Jeremy Rifkin. Avec un objectif : entièrement repenser le modèle économique et transformer les contraintes actuelles en opportunités créatrices d’emploi, de valeurs, de richesses,…
Qu’est ce que la TRIA en Pays de la Loire ?Et si les Pays de la Loire devenaient la région la plus productive sur
le plan énergétique des prochaines années ? La Troisième Révolution
Industrielle et Agricole En Pays de la Loire (TRIA) a été lancée dans les Pays de la Loire par
l’association 909, réseau des trois Chambres consulaires, Agriculture,
Métiers et Artisanat, Commerce et Industrie en avril 2014 (
lire notre article).
Le projet qui vise à mobiliser l’ensemble des acteurs économiques régionaux autour des enjeux des transitions énergétique, écologique, numérique et sociétale et des opportunités de compétitivité et de croissance qui sont offertes, le tout par le développement d’une économie post-carbone et numérique.
Une révolution dont l’objectif est triple. Cette TRIA comporte trois objectifs principaux : celui de mobiliser les
entreprises ligériennes pour répondre aux enjeux de transition énergétique,
écologique et numérique définis par les cadres régional, national et européen, celui de tracer une vision
et des perspectives à long terme pour orienter les efforts de compétitivité et
d’innovation des entreprises et acteurs publics vers une croissance nouvelle,
soutenable et porteuse d’emplois et celui de s’engager
concrètement dans cette refondation de l’économie en lançant à court terme des
dispositifs innovants d’accompagnement des entreprises vers la TRIA.
« Accompagner les entreprises à s’inscrire dans cette démarche ».Frédéric Mortier, président de la Communauté de Communes Loire-Longué, est
« convaincu que la prise de conscience se fait, peut être pas assez vite mais elle se fait ». Il a d'ailleurs souligné
« le besoin de moyens et d’engagement de la part des institutionnels sur ces grands enjeux », avant de confirmer
« la volonté de la Communauté de Communes de Loire-Longué d’y aller et surtout d’accompagner les entreprises à s’inscrire dans cette démarche ». De leur côté, les membres des commissions ont également démontré leur intérêt, tout en précisant que
« le changement coûte cher » mais soutiennent que
« c’est aussi un moyen de se faire accepter autrement et qu’il s’agit d’une opportunité à saisir ».« Prêts à fédérer les énergies pour définir des pistes d’actions ».La priorité du groupe de travail « agricole » créé à l’échelle du Grand Saumurois, auquel participe la Communauté de Communes, est de maintenir l’économie agricole par le circuit-court et ainsi réfléchir à la mise en place d’une légumerie (4ème gamme) à destination de la restauration collective ouverte aux producteurs locaux. Lors de la réunion du 24 mars, Frédéric Mortier a insisté sur le fait de
« s’approprier le sujet, les financements étant orientés sur ces grandes thématiques », avant de conclure par ces mots :
« Nous sommes prêts à communiquer et à fédérer les énergies pour définir des pistes d’actions ».
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