«
Si la procédure d'attribution du projet de Casino revient bel et bien à l'Etat, dans la mesure où il s'agit d'un établissement de jeux, l'affaire reste communale et c'est bel et bien au maire de la ville, de l'autoriser ou non, de même que son lieu d'implantation », signifie le sous-Préfet de Saumur Jean-Yves Hazoumé. «
Dès lors que la ville l'autorise, mon rôle consistera juste en un rôle de conseil et d'accompagnement, afin de sécuriser la procédure, à savoir signifier les délais à respecter, les articles de loi afférents... » Au final, c'est donc bien à la ville de décider et non à l'Etat pour ce qui est de l'attribution à tel ou tel porteur de projet.
Pas un centime de la ville Et comme le rappelle Jackie Goulet dans le dernier magazine de Saumur, «
c'est un projet qui ne pourra être que privé. » Et s'il a convoqué le conseil municipal en session extraordinaire le 9 janvier dernier (
notre article du 10/01/2018), c'est qu'il avait des propositions et donc «
pour rendre légalement possible un tel investissement », au regard donc des prérogatives de l'Etat. Et de marteler comme il l'avait fait en conseil : «
La municipalité reste dans son rôle tel que je le conçois : accompagner les porteurs de projets. » Enfin à la question de savoir si ouvrir un casino ne revient-il pas à rénover une école ou une salle de sport, le maire de répondre : «
La ville de Saumur ne consacrera pas un seul centime à ce projet car, vous avez raison, une action, c'est d'assurer un service public de qualité pour tous. »
Article du 14 février 2018 I Catégorie : Vie de la cité
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