Dans la nuit du 3 au 4 janvier 2012, un immeuble de la rue de la Bascule, situé à proximité de l'église des Rosiers-sur-Loire, est en feu. Un homme de 40 ans, Guillaume Augelle, est retrouvé mort dans les décombres du deuxième étage. Le Parquet d'Angers classe l'incendie comme « accidentel », mais plus de trois ans après les faits, un jeune Anglais se dénonce à sa mère. Finalement, il n’y aura pas de procès dans cette affaire.
En ce mois de septembre 2018, la justice a définitivement fermé un dossier qui dure depuis plus de 6 ans et demi. Elle vient en effet d'abandonner les poursuites contre un jeune Anglais qui avait déclaré à sa mère en septembre 2015, soit plus de 3 ans et demi après les faits, être à l'origine de l'incendie.
L'incendie volontaire ne peut être prouvé
Ce dernier avait 17 ans au moment des faits (il avait été légèrement blessé par les flammes), puis 21 lors de cet aveu. Aujourd'hui âgé de 24 ans, le jeune citoyen britannique vient d'apprendre qu'il était libéré des poursuites judiciaires. La chambre de l’instruction d’Angers a en effet confirmé l’ordonnance de non-lieu du juge d’instruction, ce mercredi matin 12 septembre 2018. Déjà en septembre 2015, malgré la relance de l'enquête, le principal suspect était libéré le 18 décembre de la même année après quelques mois passés à la Maison d'Arrêt d'Angers. Désorienté et toxicomane, le jeune homme était revenu sur ses aveux. En dernier recours, la justice vient donc de juger que la preuve de l‘incendie volontaire n’est pas faite.
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Article du 12 septembre 2018 I Catégorie : Vie de la cité