Ce jeudi 15 novembre 2018, Laetitia Saint-Paul fait part de ses inquiétudes concernant le collège Yolande d'Anjou. Elle répond également à une lettre ouverte d'un collectif d'enseignants du public du Saumurois (lire notre article). À travers ses propos, la députée de la 4e circonscription du département de Maine-et-Loire (Saumur-Sud) défend également son bilan, elle qui est en fonction depuis le 21 juin 2017. Son communiqué...
« Mesdames et
Messieurs les parents d'élèves,
Mesdames et
Messieurs les enseignants,
À travers
mes actions, vous pouvez mesurer mon attachement et mon engagement actif pour
le développement de notre territoire ; dont voici quelques exemples :
soutenir le projet « Cœur de ville » de la ville de Saumur, soutenir
les décisions unanimes du Conseil municipal (amendement casino), développer de
nouvelles destinations pour l'exportation de nos vins, fédérer les acteurs pour
une offre touristique toute l'année, tisser des ponts entre offre et demande
partout où cela est possible comme par exemple entre demandeurs d'emploi et
entreprises, développement de partenariats. Les leviers
locaux et nationaux que j'actionne visent à promouvoir notre territoire,
soutenir les projets dans le but de renforcer l'attractivité de notre
circonscription.
Concernant
les collèges de Saumur, dès le 7 juin dernier, j'ai fait part à Monsieur
Gillet, Président du Conseil départemental, de mes inquiétudes. J'ai souhaité
m'assurer que, si la fermeture du collège Yolande d'Anjou était envisagée,
toutes les conséquences d'une telle décision soient prises en compte. Voici ce
que je lui ai écrit : « L'attractivité d'une ville et de tout un
territoire est notamment conditionnée aux services qu'ils peuvent apporter aux
habitants et entreprises du bassin. Ces dernières sont très sensibles à leur
diversité et leur qualité pour leurs besoins propres, ceux de leurs salariés,
mais également leur impact sur les recrutements. Comme vous le savez, Monsieur
le Président, le Saumurois est un territoire à fort taux de chômage ; nous
devons unir nos forces pour que les entreprises choisissent de venir s'y
installer. Cela ne sera possible que par les atouts que Saumur pourra leur
apporter, et la capacité d'accueil des jeunes de collège en fait
partie ».
Le Conseil
départemental a pris la décision de fusionner les collèges de Yolande d'Anjou
et Delessert. Cette instance, démocratiquement élue par les citoyens, est la
seule instance décisionnaire dans ce dossier. Si je suis inquiète des
conséquences de ce choix pour notre territoire, je suis confiante en nos
institutions et respecte les choix des élus locaux. En tant que députée, j'ai
exercé mon devoir d'alerte auprès du Conseil départemental dès le mois de juin
et je l'invite à répondre à vos inquiétudes.
La question
du collège est emblématique d'une situation qui s'est détériorée dans le temps,
d'origine multifactorielle, dont le vieillissement de la population. Pour
combattre d'autres choix qui pourraient être douloureux, ma position, aussi
bien locale que nationale, n'est pas de regretter le passé, mais bien d'agir
sur l'avenir. Il s'agit là de faire vivre notre territoire et nous y avons tous
une responsabilité en consommant localement, en portant des projets novateurs,
comme le « Fruit à la récré », en travaillant ensemble et en unissant
nos forces ».
Article du 15 novembre 2018 I Catégorie : Vie de la cité