Bon, elle n'est pas là, la légèreté pour les fêtes de fin d'année. Je n'ai pas souvenir d'avoir ressenti une telle pesanteur en attendant que le Père Noël ne descende dans ma cheminée. Même le fait que BFM diffuse la chanson de Bob Marley "I shot the Sheriff" en même temps que l'annonce de la mort Cherif Chekatt me faire rire jaune... Mais que se passe-t-il ? "Faut-il avoir souffert pour être heureux"... C'est la question que pose Edouard Baer. Pas faux...
Le matin, j'aime bien me réveiller en écoutant Edouard Baer sur Nova. C'est joli, poétique et plein de bon sens... Le petit billet que j'ai retrouvé, posté en juillet sur les raisons de "l'indicible douceur du Canada" raisonne et résonne particulièrement bien, je trouve, dans ces périodes agitées : "Faut-il avoir souffert pour être heureux"... Pourquoi nos cousins nord-américains y arriveraient mieux que nous ? Quel est ce travers que l'esprit français a développé ? Pourquoi ce manque d'écoute et de bienveillance collectif ? Pourquoi s'acharne-t-on à tout complexifier en créant des taxes, puis des dispositifs ? Pourquoi vouloir tout organiser à tout craint pour finir par s’empêtrer dans une horrible complexité administrative, comme le rappelle avec justesse le maire de la petite commune de Montsoreau, Gérard Persin, à l’agglo (relire ici).
En réécoutant Edouard Baer, je me demande si finalement, à la recherche du confort, nous n'avons pas assez souffert comme des enfants trop gâtés par notre État providence qui nous donne trop après nous avoir trop (?) pris...
Michel Choupauvert
Article du 15 décembre 2018 I Catégorie : Vie de la cité