Le projet d'accueil de séminaires au Château de Saumur, qui devait s’imposer au printemps 2018, a pris un peu de retard. La raison : des contraintes imposées par la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles) des Pays de la Loire.
Il y a déjà près d'un an, la Ville de Saumur affichait son ambition nouvelle pour le Château de Saumur (relire notre article). Lambert Creuxlebois, directeur du cabinet des élus et du Château, annonçait : « Il convient de rendre le Château accessible aux Saumurois ».
Un patrimoine sous-exploité à Saumur ?
Pour lui, « le Château est signe d’ouverture pour les Saumurois, pour les entreprises et pour l’innovation ». En ouvrant l'édifice à des séminaires, ce projet permettrait de concilier l’offre touristique et l’offre économique, en accueillant une cinquantaine de personnes. « Je ne supporte plus que des lieux patrimoniaux de la Ville soient sous-exploités, alors qu’ils sont disponibles ! », avait relaté Jackie Goulet, le maire de Saumur.
Le Château de Saumur ressenti comme Château-Musée
Afin de proposer une offre complémentaire au théâtre Le Dôme de Saumur et à l'Abbaye royale de Fontevraud, c'est au Château de Saumur d’ouvrir ses propres salles aux séminaires. « Ouvrir des lieux magiques aux entreprises et aux particuliers pour leurs séminaires », c’est ce qui est recherché. Par ailleurs, cela permettrait de « dépoussiérer » le ressenti de Château-Musée qu’ont les Saumurois et, au contraire, le rendre plus dynamique et convivial.
L'ouverture était prévue au printemps... Pourquoi autant de retard ?
Ce projet d'ouverture des salles de séminaires devait voir le jour au printemps 2018. Force est de constater que cette démarche a pris du retard. Pourquoi ? « Il a fallu 6 mois pour nommer l’architecte, imposé par la DRAC (NDLR Direction Régionale des Affaires Culturelles) des Pays de la Loire, alors que les délais de travaux étaient de deux ou trois mois », a expliqué le maire de Saumur lors du conseil municipal du vendredi 14 décembre dernier. Ainsi, si le projet n'est pas abandonné, loin de là, il faut obligatoirement passer par les aléas d'une administration patrimoniale particulièrement lourde, d'autant qu'elle se montre frileuse.
Article du 18 décembre 2018 I Catégorie : Vie de la cité