Les échanges ont été vifs durant la séance du conseil départemental de ce lundi 14 octobre. Notamment lorsque la question de l’hôpital de Longué-Jumelles et qu'une proposition de soutien à été évoquée par le groupe de gauche.
Lors de la séance du conseil départemental de ce lundi 14
octobre la sort de l’hôpital de Longué-Jumelles a rapidement été mis en avant. Cela
fait de longs mois que l’avenir de ce centre hospitalier est toujours en
suspens (relire notre article). Le groupe de gauche a appelé à ce qu’il reste
dans le secteur public par un soutien du conseil départemental. La reprise de l’établissement
par le Groupement hospitalier Territorial (GHT), secteur public, serait pour
Grégory Blanc (photo ci-dessous) une occasion de « renfort
essentiel à l’offre de santé en Saumurois », en faisant notamment du
lieu un hôpital de proximité. Derrière cet enjeu sanitaire, il y a plusieurs
emplois à préserver. Une proposition inenvisageable pour Christian Gilet
Président du Conseil départemental. Les discussions ont donc été houleuses autour
de ce sujet qui impact directement l’offre de santé sur le territoire. Ce sujet
qui n’était pourtant pas à l’ordre du jour a titillé les nerfs du président qui
a rappelé qu’il ne souhaitait pas que le conseil départemental interfère dans
ce dossier complexe, aux multiples possibilités de lecture.
Un débat qui a rapidement coupé court
Il semblerait donc que Christian Gilet ne soit pas fermé et
même plutôt en faveur d’une reprise du privé. Il indique, « il y a de nombreux centres hospitaliers et EHPAD privés qui
fonctionnent bien. » Sa position a été relativement claire durant
cette assemblée du 14 octobre, il rappelle que l’établissement a toujours eu des
problèmes, notamment financiers, et que la reprise d’un établissement en
difficultés par le public n’a jamais permis de dresser un bilan viable. Il
affirme enfin que le prix de journée de l’EHPAD n’augmentera pas en cas de
passage au privé, car le département est le seul à décider du prix, et qu’aucun
emploi ne sera supprimé, tout comme les statuts des employés qui seront
conservés. Affirmation qui a fait réagir les élus de gauche, ne comprenant pas
que l’on puisse affirmer que les emplois seront conservés en cas de
privatisation. Le débat reste donc total et le dossier n’a pas plus avancé, si
ce n’est que des positions commencent à s’affirmer. Le mot de la fin a été
donné au préfet de Maine-et-Loire, René Bidal, présent à cette séance : « Des études actuellement en cours sont
menées par l’ARS […] La décision se donnée prochainement, avant la fin de
l’année, ou au tout début de l’année prochaine ».
Article du 15 octobre 2019 I Catégorie : Vie de la cité