A l’aube d’une nouvelle mobilisation des agriculteurs en France et en Maine-et-Loire (relire notre article), le FNSEA et les Sections des Anciens exploitants de Maine-et-Loire (SDSEA49) s’inquiètent pour leurs retraites et souhaitent une revalorisation de celles-ci.
« Les retraités et futurs retraités agricoles n'en
peuvent plus d'attendre ! En 2018, le Gouvernement s'était engagé à
travailler à la revalorisation des retraites agricoles, en parallèle de la
réforme en cours de préparation qui impactera uniquement les futurs retraités.
Après 18 mois de discussions, malheureusement, la seule réponse est le silence
du Gouvernement.
La FNSEA et ses sections des Anciens exploitants rappellent une nouvelle
fois aux Pouvoirs publics l'urgence d'apporter une réponse aux anciens
agriculteurs. La revalorisation des retraites à 85 % du SMIC est indispensable
pour l'ensemble des retraités actuels et à venir. Il n'est pas pensable
d'attendre 2025 ou 2030 ! On ne peut pas dire à des millions de français, à des électeurs, de se
débrouiller avec le Minimum vieillesse… On ne peut pas porter la valeur travail
et laisser tributaires de minima sociaux des millions de retraités à carrières
complètes. D'abord prévue en 2019, repoussée en 2020 et aujourd'hui suspendue à la
journée du 5 décembre prochain, la réforme est indispensable pour rendre sa
cohésion au modèle de retraite français. Plus on attend, plus on fragilise le
pacte entre les générations autour des retraites. Plus on attend, plus il y
aura de frustration chez tous ceux partis avant la réforme sans bénéficier du
minima à 1 000 € par mois.
La FNSEA rappelle que le sujet est on ne peut plus sérieux. Les retraités
agricoles sont parmi ceux qui touchent les pensions les plus faibles de notre
pays. La retraite d'un chef d'exploitation ne dépasse pas 760 € par mois
lorsque la retraite moyenne des français atteint 1 380 € par mois. »
Article du 26 novembre 2019 I Catégorie : Vie de la cité