Une mobilisation est organisée vendredi 13 décembre prochain devant le palais de justice de Saumur par l'association Thermouthis et un collectif de familles d'enfants placés.
Vendredi 13 décembre 2019, l’association Thermouthis et le
collectif des familles d’enfants placés à l’ASE (Aide Sociale à l'Enfance) se mobiliseront devant le
palais de justice de Saumur de 9h30 à 16h30.
L’association Thermouthis a pour mission d’aider,
d’informer, de conseiller et d’accompagner les familles confrontées à un situation
d’enfant placé au titre de l’ASE, ou faisant l’objet d’une
décision d’assistance éducative. L'occasion pour eux de continuer à faire valoir leurs actions en cours et à venir, les projets, les avancées. Le collectif est intégré à une équipe de travail
et réflexion au niveau national auprès du député Jean Lassalle (1), en collaboration avec 10 autres associations nationales, magistrats, avocats, professionnels de santé concernant les placements
abusifs et les "placements évitables" des enfants. (1) Jean Lassalle est député des Pyrénées-Atlantiques depuis 2002. Remarqué pour ses interventions à l'Assemblée nationale, il acquiert une notoriété nationale avec sa grève de la faim pour éviter le départ de la vallée d'Aspe de l’usine Total. Candidat à l'élection présidentielle de 2017, il finit en septième position sur onze candidats.
Élu à l'Assemblée nationale, Jean Lassalle se rattache financièrement à "Régions et peuples solidaires". En septembre 2017, il déclare qu'Emmanuel Macron lui a proposé la fonction de ministre de la Cohésion des territoires après sa victoire à l'élection présidentielle. Le 16 juillet 2017, en raison de l'entrée en vigueur de la nouvelle réglementation sur le cumul des mandats, il est contraint de démissionner de son mandat de maire de Lourdios-Ichère après 40 ans de mandats28.
Jean Lassalle exprime en 2018 son intention de conduire sa propre liste aux élections européennes de 2019, avec une ligne clairement eurosceptique, déclarant : « si j’avais été anglais, j’aurais voté pour le Brexit ». Il prend position en faveur d'une « Europe des nations et des peuples ». Il renonce finalement à se présenter, faute de financement.
En novembre 2018, il provoque une suspension de séance en portant un gilet de haute visibilité en pleine séance de l'Assemblée nationale, par solidarité avec le mouvement des Gilets jaunes. Il subit alors une retenue de 1 500 € sur ses indemnités parlementaires.
Article du 09 décembre 2019 I Catégorie : Vie de la cité