Le Bioparc de Doué-la-Fontaine ouvrira ses portes au public
le 8 Février 2020 pour sa 59ème saison, et dévoilera sa grande nouveauté 2020 «
le Cratère des Carnivores ».
Fidèle à sa volonté d’offrir à ses animaux de vastes espaces
invitant à la découverte et à l’exploration, le Bioparc s’agrandit avec la
création d’un nouveau territoire de 2 hectares dédié à la faune africaine. Baptisé
« Le Cratère des Carnivores », ce royaume composé de dômes, de crevasses, d’un
ruisseau, d’un parc à débordement, de promontoires rocheux et de cachettes
accueillera lions, guépards et trois nouvelles espèces : les suricates, les
otocyons et les oryctéropes. Le Bioparc se déploie désormais sur 17 hectares de
zones forestières, de terres arides, de paysages escarpés, reliés par des
tunnels creusés dans la roche. Plus de 1300 animaux peuplent ce parc
troglodytique unique au monde, régulièrement cité en exemple pour ses
aménagements animaliers immersifs et inédits.
Le cratère de carnivores
Fidèle à sa volonté d’offrir à ses animaux de vastes espaces
invitant à la découverte et à l’exploration, le Bioparc s’agrandit avec une
nouvelle réalisation immersive : le Cratère des Carnivores : trois
présentations animalières innovantes et hors-normes, dont le Bioparc a le
secret. Le territoire des lions qui s’étend sur un hectare de dômes, de
crevasses et de passerelles, traversé par un ruisseau marquant les îlots
rocheux et progressant jusqu’au creux du cratère. Le couple de lions prend
progressivement possession de chaque espace, le mâle marquant sa domination
pour éloigner les étrangers et repousser une éventuelle concurrence. De l’autre
côté de l’allée de visite, les guépards, altiers et majestueux, disposent d’un
parc à débordement d’un hectare, dont le versant incliné vers le ciel offre une
vision panoramique, ainsi qu’une piste de course olympique à ces athlétiques
carnivores.
3 nouvelles espèces à découvrirUn parc de 800m² sera partagé dès le printemps par trois autres
espèces emblématiques de la faune africaine : les otocyons, les suricates et
les oryctéropes. Les nombreux enrochements naturels y seront tour à tour la
cachette idéale des suricates ou le rendez-vous des otocyons pour profiter du
soleil ! Ils pourront également être observés dans l’abri aménagé spécialement
au niveau inférieur de la hutte. Les visiteurs découvriront les très rares
oryctéropes, aussi appelés « Cochon de Terre » (photo ci-contre). En effet, le Bioparc sera le
seul parc animalier en France à présenter cette espèce. La hutte d’observation
de 500m², édifiée au centre du Cratère est le point de vue idéal avec une
vision à 360°, embrassant chacun des espaces.
Retour sur 2019, l'année des girafes
En 2019, le Bioparc a dénombré plus de 300 naissances !
Crocodiles, anacondas, mangoustes, saïmiris, tamarins, aras, flamants, manchots…
Parmi les « petits » les plus emblématiques, on se souvient bien entendu des
quatre girafons : Dello, Omar, Esmeralda et Hama, qui ont vu le jour
respectivement en février, mars, avril et juin. Une succession de naissances
rarissime. Ces girafons appartiennent à la sous-espèce de plus en plus menacée
Giraffa camelopardalis antiquorum, dont on ne compte plus que 2000 à 2500
individus dans la nature. Jusqu’ici classée en «Préoccupation Mineure», la
girafe est désormais considérée comme «Vulnérable». De nombreux médias évoquent
d’ailleurs « la disparition silencieuse des girafes ». Seule la Girafe
d’Afrique de l’Ouest, protégée au Niger par le Bioparc, a vu sa population
augmenter sur les 20 dernières années. Une cohabitation positive entre l’Homme
et l’animal qui a fait croître le troupeau de 49 girafes en 1996, à plus de 700
aujourd’hui.
2019 en chiffres
- 241 169 entrées
- 352 naissances
- 180 tonnes de nourriture
- 206 000€ versés aux
Projets Nature
- 1er parc zoologique français labellisé refuge LPO. Cette distinction récompense et valorise la gestion
écologique du site mise en œuvre depuis plusieurs décennies par les équipes du
parc, par Pierre et François Gay et qui a favorisé le développement de la
biodiversité locale et spontanée.
Publi-information
Article du 01 février 2020 I Catégorie : Vie de la cité