Jeudi dernier, le ministre de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer, s'est exprimé et a indiqué qu'il était possible de mixer l'enseignement à distance et le présentiel. Ce qui a permis au lycée Sadi Carnot - Jean Bertin d'appliquer un protocole proche de celui proposé par la direction et refusé par l'inspection académique la semaine dernière.
La semaine dernière, un collectif d’enseignants, d’administratifs
et d’agents s’était créé au lycée Carnot-Bertin suite au refus par l’inspection
académique de Maine-et-Loire (relire notre article). La direction avait fait le
choix de faire une alternance en ce qui concerne la présence des élèves, de
manière à pouvoir respecter les mesures sanitaires et assurer la sécurité des
élèves comme des personnels. Toutefois, ce protocole avait été refusé et le collectif
indiquait qu’il n’était pas possible d’accueillir les 1 350 élèves de l’établissement
en simultané, tout en respectant les mesures sanitaires. Jeudi 5 novembre, le
ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer a indiqué, suite aux nombreux
soulèvements et contestations, qu’il était possible d’avoir les élèves à la
fois en distanciel et en présentiel, comme le souhaitait finalement le lycée
Carnot-Bertin.
700 élèves en simultané sur le site
Ce lundi 9 novembre 2020, le lycée saumurois a donc pu
conserver son système d’alternance de présence. Chaque classe sera divisée en
deux groupes avec une alternance d’une semaine sur deux au lycée et l’autre
semaine à la maison, avec du travail à faire et à rendre pour le retour au
lycée. Exception faite pour l’unique classe de 3e de l’établissement,
prépa métiers, et pour les CAP. Leur présence sera obligatoire, car dans ces
classes a été observé un fort taux de décrochage scolaire lors du premier
confinement. Par ailleurs, toutes les familles ne possèdent pas forcément l’équipement
ou la connexion nécessaire pour assurer une formation à distance. Ainsi, ce
sont finalement 700 élèves présents en même temps sur le site, ce qui permet de
mieux gérer les flux, notamment dans le réfectoire ou les lieux de vies communs.
Un soulagement pour le collectif qui ne se voyait pas accueillir l’ensemble des
élèves tout en assurant la sécurité de tous. Le dispositif sera appliqué jusqu’aux
vacances de Noël, comme dans l'ensemble des établissements du secondaire en France.
Article du 10 novembre 2020 I Catégorie : Vie de la cité