A l’occasion de la
journée nationale contre la précarité et le chômage ce samedi
5 décembre, la CGT organise un rassemblement à 14h30 devant la bourse du
travail d’Angers. Le communiqué.
« Alors que le nombre de chômeurs
explose, de grosses entreprises utilisent le coronavirus comme prétexte pour
licencier et poursuivre leur course aux profits. Comme hier au nom de la
compétitivité, le patronat et son gouvernement font aujourd’hui payer la crise
aux travailleurs, à commencer par les plus précaires !
Au lieu de défendre
les emplois existants, et de combattre le chômage en partageant le travail, le
gouvernement continue d’abreuver le patronat de centaines de milliards d’aides
publiques et d’exonérations de cotisations sociales, sans condition de
sauvegarde de l’emploi. À la crise sociale que traverse notre pays, le
gouvernement prétend apporter une réponse en reportant partiellement, une troisième
fois, sa réforme anti-chômeurs. Cette même réforme qui a déjà privé 300 000
précaires de leur droit à l’indemnisation chômage de Novembre 2019 à Février
2020 explique pour une partie l’augmentation massive des demandes du RSA depuis
Mars. Faire basculer les travailleurs privés d’emploi et précaires dans la
grande pauvreté : voilà la politique du gouvernement !
Licenciements,
chômage, précarité, pauvreté ne sont pourtant pas une fatalité! Dans le seul
secteur de la santé, dans les hôpitaux comme les Ehpad, 400 000 emplois
manquent pour remplir les missions, après des années de dégradation du service
public. Les jeunes ne sont pas épargnés, ils sont plus de 800 000 nouveaux sur
le marché de l’emploi sans compter les étudiants qui se retrouvent obligés d’arrêter
leurs études faute d’emplois pour les financer. La création d’emplois, leur
qualité, l’augmentation des salaires, les 32 heures sont possibles avec le
partage des richesses. La relocalisation des emplois en France est une
nécessité contre le dumping social comme un impératif écologique.
D’autres choix sont
possibles ! Avec la CGT, mobilisons-nous le 5décembre pour :
- le droit au travail: toute personne a droit à un emploi de son choix ;
- des embauches immédiates dans le privé et le public pour répondre aux besoins
;
- des aides conditionnées à l’arrêt des licenciements, aux embauches, et au
développement du droit à la formation ;
- une réduction du temps de travail à 32 heures pour travailler toutes et tous ;
- l’annulation définitive de la réforme assurance chômage ;
- l’ouverture de droits à toutes et tous, en commençant par une prolongation de
tous les droits en cours et la suppression des seuils d’accès à la protection
sociale. »
Article du 02 décembre 2020 I Catégorie : Vie de la cité