Un Moulihernais qui n’a pas fait l’école primaire à Mouliherne, mais qui a choisi d’y vivre, s'offusque des décisions du maire, Alain Bourdin, et notamment de maintenir la cérémonie des voeux 2021 en y conviant la population le 15 janvier prochain. Il en appelle au sous-préfet.
"Le président de Saumur Val de Loire a donné l’exemple en annulant ses voeux, mais le Maire de Mouliherne n’a pas pu s’empêcher de se faire plaisir.
Monsieur le sous-préfet, après les Noyantais qui pensent que la Covid-19 est une invention complotiste, les Moulihernais sont invités par leur premier magistrat à braver vos consignes en se rassemblant pour un moment de convivialité (sans masque) pendant le couvre-feux.
Mais que se passe-t-il dans le nord-est Anjou ?
Pourquoi cette folie collective ?
Le Docteur Bonilori a bien essayé d’expliquer, il y a quelques années, que l’usine de Lasse avait engendré une augmentation significative des cancers sur le secteur, mais pas forcément liés à des troubles cognitifs. On pourrait aussi penser que l’arboriculture intensive soit une explication. Mais là encore, si l’impact sur l’immobilier est vérifié, et si les cancers liés aux pesticides sont prouvés, cela n’explique pas ce vent de folie.
Non l’explication se trouve ailleurs, et puis le fardeau de la servitude est tellement moins lourd que celui de la liberté, qu’il faut mieux suivre que chercher à comprendre. Appliquer la doctrine locale « on a toujours fait comme ça » est à Mouliherne un dogme.
Mais attention, la Covid-19 existe et je l’ai vu passer son deal avec la grande faucheuse.
Monsieur le sous-préfet j’espère vraiment que vous allez intervenir pour éviter un nouveau cluster dans le nord-est Anjou."
Article du 21 décembre 2020 I Catégorie : Vie de la cité